Balthazar Kaplan

Balthazar Kaplan

Balthazar Kaplan est né en 1965 à Charenton, en France. Dès les années 80, son parcours artistique prend forme à Paris, où il cofonde en 1986, avec Barthélémy Schwartz, la revue Dorénavant. Cette revue d’avant-garde dans le domaine de la bande dessinée défend une vision élargie du médium, estimant qu’il ne doit pas se limiter à un style graphique unique ou à un simple récit en images. Pour Kaplan, la bande dessinée représente une écriture spécifique, jouant sur la segmentation de l’espace pour créer un dialogue entre les images locales et l’image globale. Dans cette anthologie, il inclut des artistes comme Paul Klee et Wassily Kandinsky, dont les œuvres résonnent avec cette esthétique innovante et libérée des conventions.

Entre 1988 et 2006, Kaplan explore également l’écriture romanesque sous le pseudonyme de Guillaume Marbot. Pendant cette période, il publie plusieurs romans, notamment La Ville (Michalon, 1998) et Le Chimiste (Flammarion, 2004). Après avoir étudié à l’École Normale Supérieure de Fontenay-St Cloud et obtenu l’agrégation de lettres modernes, il vit aux États-Unis et au Japon, avant de revenir en France en 1997 pour s’installer à Rennes, en Bretagne. Cet ancrage breton influence son travail et continue de nourrir son inspiration.

En 2006, l’hommage rendu à Dorénavant par une nouvelle génération d’auteurs et d’éditeurs de bande dessinée ravive son intérêt pour ce médium. Kaplan reprend alors ses recherches créatives, rédige des articles pour le site spécialisé Du9 et publie en 2014 Le Rêveur absolu, un essai sur Winsor McCay, l’illustrateur de Little Nemo. Dans sa pratique artistique, il expérimente d’abord les pastels gras, avant d’adopter la peinture à l’huile en 2016, cherchant à exploiter la profondeur et la richesse de ce médium.

Kaplan retourne également à l’écriture romanesque sous son propre nom, en s’intéressant aux paysages extrêmes. Il entame une trilogie dédiée à l’Antarctique, un territoire qui le fascine pour son mystère et sa beauté. Les deux premiers volumes, Nuit polaire (Ab Irato, 2021) et Le Poisson des glaces (M+ éditions, 2024), sont des explorations littéraires de cet espace qui dépasse les limites du connu.

Aujourd’hui, Balthazar Kaplan poursuit inlassablement sa quête artistique, cherchant toujours à repousser les frontières de l’image, du récit et de l’espace pour explorer de nouvelles dimensions de l’imaginaire.

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