À 29 ans, l’artiste ixellois Basile Sepulchre (né à Bruxelles le 24 décembre 1994) évolue avec une maturité affirmée, tout en conservant sa vivacité. Promis à un nomadisme juvénile, il n’avait pas attendu la pleine adolescence pour afficher ses obsédantes dispositions artistiques. Entre le dessin et la peinture, la sculpture et la gravure, jusqu’à la broderie et au point de croix, il goûte depuis toujours à toutes les expressions plastiques, baigné « dedans » dès l’enfance par des parents résolument versés dans la céramique et la sérigraphie.
Encore pré-ado, les graffitis qui fleurissent un peu partout, dans les gares d’un hypothétique RER, laissent Basile Sepulchre songeur. D’autant que son imaginaire, nourri de pop’art, de street art et de moult autres influences graphiques (mangas, comics, etc.), se révèle très sensible aux expérimentations de Georges Seurat ou David Hockney. On en retrouve des accents toniques dans ses toiles actuelles, reflets d’un esprit vagabond et mouvementé, ou dans ses nombreuses œuvres de linogravure, qui rendent parfaitement son extrême sens du détail et son infinie curiosité de toute chose.