Sortant de l’école Cohl en 2015, Antoine Favre a fait de l’huile sur toile son médium de prédilection. Il tire de celle-ci l’opportunité de jouer avec la matière et de travailler la lumière et la couleur.
La peinture du XIXème est une source majeure d’inspiration pour Antoine. Impressionnistes, peintres de l’école russe du paysage, romantiques anglais… sont autant de modèles pour l’artiste. Pour autant, il se nourrit du travail d’artistes aussi nombreux que variés. Les œuvres surréalistes cauchemardesques de Zdzislaw Beksinski et le travail de nombreux peintres figuratifs contemporains tels que Roberto Ferri, Jeremy Mann ou Sean Cheetham figurent parmi ses influences.
Dans ses dernières séries, Antoine Favre s’attache à coucher sur ses toiles des paysages industriels cachés. Plateformes pétrolières, centrales nucléaires, raffineries se retrouvent dans des mondes à la fois oniriques et apocalyptiques.
L’objectif du peintre dans ses représentations d’univers dystopiques n’est pas de véhiculer une idéologie mais de susciter chez le spectateur un ressenti.
Par la suite, ses sujets deviennent divers, passant de la pure figuration de paysages nocturnes, notamment de la ville de Lyon, à des portraits plus classiques en passant par des sujets surréalistes.
Depuis 2016 il expose régulièrement dans Lyon et ses environs et travaille avec de nombreux acteurs du monde de l’art.