Helene Fehr

Ce qui était à l’origine une approche contemplative du Monde, dans une abstraction de reliefs et de sentiments,
alliant le geste, la couleur et l’Instant,
Est devenu dialogue de perceptions, d’interrogations qui abondent.
Dans une recherche incessante du “pour qui/quoi/comment”,
bien que la Nature soit présente sur chaque pan :
de l’animal, du végétal, vivants et innocents,
C’est l’Humain, que je dissèque en arrière plan.
Sa vie, ses questionnements,
son paradoxe éternel : le bienveillant / le plus cruel.
Sa place. Son mouvement. Sa mémoire et son Histoire.
Et dans sa représentation, n’en garder que le bon.
C’est alors une prière qui se dessine. Un voeux qui se devine.
Celui de souhaiter que ces toiles, comme fenêtres de l’âme, de l’univers,
par leur caractère, ouvrent une grande porte, celle du coeur,
et fassent en sorte que l’Amour soit le plus grand inspirateur.
Ainsi je me propose, peintre des jolies choses.